-Etrange Affaire chapitre 2 : Vérités-

 par Sinemurien
 retool par QCTX
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Ceci est une fanfic basé sur les personnages d'Evangélion qui sont la propriété du studio GAINAX.

Les pensées des personnages sont placées *entre étoiles*.

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 Dans un hôtel qui a sans doute connu des jours meilleurs, une cage d'ascenseur s'arrête avec un bruit discret. Les portes coulissent sans bruits, laissant apparaître un homme à l'allure négligée.

Sortant de l'ascenseur, il se dirige vers l'attroupement de policiers présents au fond du couloir et pénètre dans la chambre où plusieurs fonctionnaires effectuent différentes analyses.

	"Bonjour tout le monde, alors quel est le menu aujourd'hui ?"

	Médecin : "Tient mais c'est notre inspecteur préféré, toujours aussi drôle à ce que je vois !"

	Inspecteur : "Que voulez-vous Doc, à mon âge il est trop tard pour changer. Ouche............. ça sent la viande faisandée ici"

	Médecin : "Et oui, la victime est morte depuis plus de 36 heures, mais on ne l'a découverte que récemment, les employés de cet hôtel ne font les chambres qu'un jour sur deux par souci d'économie."

	Inspecteur : "Rappelez-moi de rayer cet hôtel de mon carnet d'adresse........ Sinon du nouveau ?"

	Médecin  :"J'ai bien peur que non inspecteur, ce cas est en tout point similaire aux trois précédents."

	Inspecteur : "Pfff............. Le travail va devenir très monotone si ça continue ainsi. Avait-il de la famille ou des amis que l'on peut interroger ?"

	Médecin : "Il avait ou moins une femme et trois enfants si on en juge par la lettre qu'il a laissé avant de mourir."

	Inspecteur : "Ah ! Il était en train d'écrire quand il a été tué ?"

	Médecin : "Non c'est un testament, apparemment la victime était en train de se suicider quand on l'a tué. Comique non ?"

	Inspecteur : "Attention Doc, à force de trop me côtoyer vous finirez par me ressembler."

	Médecin : "Que le ciel m'en préserve !"

	Inspecteur : (regardant par la fenêtre d'un air songeur) "Dites Doc, cet homme devait être très déprimé pour devoir songer au suicide."

	Médecin : ( d'un ton sarcastique ) "C'est évident, vous en connaissez beaucoup vous des gens qui se suicident en plein bonheur ?"

	Inspecteur : (ne notifiant pas la dernière remarque) "Rappelez-moi aussi une chose, vous m'avez bien dit que la première victime était atteinte du S.I.D.A."

	Médecin : "Si j'en juge par les symptômes ainsi que par les médicaments qu'elle utilisait, il n'y a aucun doute là-dessus."

  *C'est triste de penser qu'une maladie découverte il y a plus de trente ans n'ai toujours pas de remède, il faut dire que la catastrophe du second impact n'a pas facilité les recherches.*

	Inspecteur : "Merci Doc, enfin je tiens peut être quelque chose. Mais avant je vais aller vérifier un truc ou deux." 

	Médecin : "A votre service inspecteur."

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  Dans les rayons blafards du soleil levant, un adolescent songeur et solitaire remontait la rue en silence.

  *Pourquoi diable avait-elle réagit ainsi ? Elle n'était même pas revenue dormir chez Misato la nuit dernière.*

  *Oh ! Et puis pourquoi s'en faire, il n'avait fait que dire la vérité après tout,... ou au moins ce qu'il pensait être la vérité.*

  *Alors pourquoi ?*
 
	"Bonjour Ikari-kun"
 
	"HA ! A... Ayanami"

	Rei : " ? "

	Shinji : "Ex-excuse-moi. Bonjour Ayanami, j'étais tellement perdu dans mes pensées que je ne t'avais pas entendu arriver et tu m'as fait peur. Tu ne devrais pas arriver ainsi comme un spectre dans le dos des gens, ils pourraient mal réagir, tu sais."

Pendant un bref instant, Shinji cru voir l'ombre d'un reproche traverser le visage de Rei, mais celui-ci repris très vite sa neutralité habituelle.
Elle se plaça prés de lui pour cheminer ensemble jusqu'au chemin de l'école.
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Après deux minutes de marche silencieuse 

	Rei : "Pourquoi te sens-tu triste ?"

	Shinji : "Oh, je ne suis pas vraiment triste, juste soucieux. Cela se voit tant que ça ?"

	Rei : "Oui."

	Shinji : "En fait, je me demandais pourquoi la vérité faisait-elle si souvent souffrir ?"

	Rei : "Souffrir comme le pilote Shoryu actuellement ?"
  
	Shinji : "Cela aussi se voit tant que ça ?"

	Rei : "Non, elle sait le cacher mieux que toi."

	Shinji : "Alors comment le sais-tu ?"

	Rei : "On ne peut pas me cacher ce genre de sentiment."

	Shinji : "A cause des "Liens" dont tu parlais."

	Rei : "Oui."

Shinji avait pris l'habitude de ce genre de réponse de la part de Rei. Et même s'il ne comprenait pas toujours ce qu'elle voulait dire, il avait appris à ne pas trop insister sur les explications.
 
De toutes façons, les rares fois ou elle avait bien voulu approfondir, il n'en était sorti que plus confus encore. Cependant cette fois-ci, pressentant peut être une vérité plus profonde, il décida de ne pas abandonner comme à son habitude.

	Shinji : "Je ne savais pas que tu t'inquiétais du malheur des autres, et surtout pas de celui d'Asuka en particulier."

	Rei : "Pourquoi cela ?"

	Shinji : "Et bien je ne sais pas......... Vu de la façon dont elle te traite, j'avais pensé que tu aurais pu la détester."

	Rei : "Je ne déteste personne"

	Shinji : (a lui-même) "Quelle fille étrange. Elle est généralement froide comme de la glace. Ceci pourrait passer pour de l'indifférence voire même du mépris, et pourtant ce n'est pas le cas."
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	Rei : "Il faut que tu ailles parler au Second Children"

	Shinji : "Pourquoi ?"

	Rei :  "Toi seul peut mettre fin à la tristesse qui la ronge actuellement."

	Shinji : (repensant à la conversation d'hier) "Bah, ........ elle finira bien par se calmer toute seule."

	Rei : "Il sera trop tard."

	Shinji : " Pardon ?"

	Rei : "La tristesse engendre la souffrance. La souffrance provoque le désespoir et le désespoir attire........."

	Shinji : "Quoi ?"

	Rei : (d'une voix légèrement tendue)  "La......... La mort."

Shinji s'arrêta soudain de marcher surpris par la gravité des propos tenus.
  
	Shinji : "Je crois que tu exagères un peu, je connais Asuka sans doute mieux que toi, et à la vue de son caractère, je t'assure que ce n'est absolument pas le genre de fille à vouloir se suicider......... Surtout pour une broutille."

Une nouvelle fois Shinji vit pendant un bref instant l'expression du visage de Rei changer. 

Qu'est-ce-que c'était ?

De l'inquiétude ? De l'incompréhension ?  Oui c'était cela, mais pas de la part de Rei, de sa part à lui.
 
Rei avait eu la même expression qu'une personne qui essaie d'expliquer une chose à une autre et qui ne comprends pas la chose qu'on lui explique.
 
Il venait de rater quelque chose et il ne savait pas quoi.
  
	Shinji : (tentant de rattraper sa maladresse) "Alors tu ne crois pas ce que je viens de te dire ?"
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.......................
	Rei : (reprenant sa neutralité habituelle) "Ce n'est qu'une façade."

	Shinji :  "Quoi ?"

	Rei :  (continuant sur un ton froid et détaché) "Tu te fies trop aux apparences, l'Homme n'est jamais tel qu'il parait être. Il porte continuellement un masque et c'est pour cela que la vérité dont tu parlais tout à l'heure fait souffrir."

	Shinji : "Pourquoi ?"

	Rei : "L'Homme a un besoin fondamental d'être aimé et reconnu. Alors il s'imagine être un personnage imaginaire bardé de toutes les qualités qu'il montre en public afin d'attirer sur lui l'attention et la respectabilité."

Rei regarde alors Shinji comme si elle voulait s'assurer que celui-ci la comprend bien, puis reprend.

	"Seulement quand ce masque tombe et que la vérité est dévoilée, alors l'individu ne peut que se regarder en face tel qu'il est réellement....... Ce qui généralement est très douloureux."

Shinji écoutait Rei captivé par ce qu'elle venait de dire, et songeait avec une certaine angoisse à quel point ceci s'appliquait à son propre cas.

  *Pourquoi pilotait-il ?*

  *Pour être reconnu et se sentir vivre à travers l'image que les autres avaient de lui. Pour s'entendre dire qu'il était quelqu'un de courageux, de bien, pour avoir de la considération.*

  *De la part de qui ?*

  *De tout le monde, de son père, de Misato, de ses camarades de classe............... d'Asuka.*

	Shinji : (un peu perdu) "Alors,.......... Comment vivre ?"

	Rei : "En montrant au monde tes forces et tes faiblesses et en t'acceptant tel que tu es."

       Shinji : "Je ne sais pas si j'en suis capable."
...............
...............
Les deux adolescents arrivaient maintenant aux grilles du collège et de nombreux autres élèves se pressaient aux alentours afin de ne pas rater le début des cours. Dans la cohue un élève les poussa un peu violemment ce qui eut pour effet de faire tomber Rei sur le trottoir.

	Shinji : (tendant sa main dans le but d'aider Rei à se relever) "Merci Ayanami."

	Rei : (surprise) "Pourquoi ?"

	Shinji : (prenant cette fois fermement sa main)  "Pour cette discussion, pour ta compagnie. C'était agréable tu sais, et je veux te remercier pour cela."

	Rei :  "Hein ! ?"

	Shinji : "Allez, dépêchons-nous, sinon nous allons rater le début des cours."

	Rei : (lâchant comme à regret la main de Shinji ) "Oui."

	Shinji : "Tu sais, tu devrais t'habiller plus chaudement, il fait froid en ce moment et ta main est glacée."

	Rei : (retrouvant son attitude habituelle) "Je n'ai jamais froid."

	Shinji : (apercevant Toji) "HE, TOJI ! Attends-moi !"

Et Shinji part en courant en direction de Toji.

	Rei : (regardant Shinji s'éloigner) "Oui, tous les humains portent des masques....... Moi particulièrement."

Dans le ciel un soleil toujours aussi blafard dardait des rayons qui ne réchauffait en aucun cas son corps.

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Deux heures plus tard, dans son bureau, l'inspecteur Togashi terminait sa discussion. "Bien, je vous remercie docteur", fit-il en éteignant son portable.

Ainsi cela était vérifié, la deuxième victime elle aussi était dépressive et c'était le seul point commun entre ces quatre assassinats. Cependant de nombreuses zones d'ombres restaient dans cette affaire.

  *Premièrement, comment l'assassin avait-il connaissance de leur état ? En effet aucune de ces quatre personnes ne se connaissait. Elles n'avaient, ni les mêmes amis, ni les mêmes habitudes et ne fréquentaient même pas les mêmes zones de la ville, alors comment s'y prenait-il ?*

  *Deuxièmement une fois la victime repérée, comment l'assassin procédait-il ? Il n'y avait aucune trace sur les corps, même pas des traces de lutte dans la pièce.*
 
  *De plus la dernière victime était armée d'un pistolet et même si elle souhaitait se suicider, je pense qu'elle aurait pu s'en servir pour se défendre si quelqu'un de menaçant s'était approché.*

  *Oui décidément il était encore loin d'en avoir fini avec cette affaire. Pour un peu il se serait presque cru dans cette vielle série du pré-impact. Comment s'appelait-elle déjà ? HA oui, X-files.*

L'inspecteur se mit alors à se balancer doucement sur sa chaise, repensant avec nostalgie à sa jeunesse passée. 
  
  *AH c'était le bon temps, des affaires simples, une vie relativement facile, pas de catastrophes, pas d'envahisseurs mystérieux, pas de NERV, la belle vie quoi !*

Bien, qu'allait-il faire maintenant ? Qu'aurait fait l'agent Mulder à sa place ?  Il aurait consulté les registres pour voir si des événements bizarres ne s'étaient pas produits dans le passé.
 
Non c'était stupide il n'allait tout de même pas faire ça !

BAH d'un autre coté, il n'avait rien d'autre à faire alors............

	Inspecteur Togashi : (interpellant son adjoint dans le bureau d'en face) "HE ! Hoturi, je voudrais consulter le registre de tous les meurtres bizarres de ces vingt dernières années, tu veux bien m'expliquer comment faire fonctionner ce fichu engin ?" dit-il en montrant l'ordinateur en face de lui. 

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Rei regardait comme à son habitude par la fenêtre, l'air songeuse. Elle ne se préoccupait guère, comme le restant de la classe d'ailleurs, de l'ennuyeux monologue du professeur. Elle repensait à "l'accident" devant les grilles du collège.

  *La chaleur humaine.......... C'était agréable. C'était la même chose que la première fois où elle l'avait rencontré LUI.*

  *Non c'était différent car LUI ne pensait qu'à ELLE, cette fois-ci le sentiment lui était directement adressé ce qui le rendait plus précieux encore.*

  *Ikari-kun..........*

	"CE N'EST QU'UNE ILLUSION !"

	Rei : "Qui ?"

Rei sursautât légèrement comme si un insecte venait de la piquer. Dans le reflet de la fenêtre venait de lui apparaître un visage connu mais qu'elle avait pourtant décidé d'oublier.

Le même visage, la même couleur de cheveux, la même blancheur de teint. C'était elle en tout points. Sauf pour une chose. Ce regard, ces yeux entièrement bleus, sans pupilles, un regard glacial, dénué de toute émotion possible.

	Reflet : "ARRETE DE TE MENTIR A TOI-MEME, TU NE PEUX RENIER CE QUE TU AS ETE, CE QUE TU ES TOUJOURS EN REALITE !"
 
	Rei : "Je suis humaine."
  
	Reflet : "On t'a donné une forme humaine mais ton âme est toujours la même. Qui crois-tu tromper ? Les humains t'acceptent-ils comme une des leurs ?"
 
	Rei : "Le commandant Ikari prend soin de moi."

	Reflet : "Uniquement parce que tu lui es utile, tu le sais mieux que personne."
 
	Rei : "Ikari-kun pense à moi."

	Reflet : "Pensera-t-il encore à toi le jour où il saura toute la vérité ? Pensera-t-il encore à toi le jour où il découvrira ce qui est arrivé à son père et dont tu es la seule responsable."
 
	Rei : "ASSEZ !"

Dans sa main, un stylo venait de se briser sous l'effet conjugué de la crispation et du froid intense qui avait gelé sa structure.

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Au même moment, un homme, les traits tirés, regarde son instrument de travail avec un profond sentiment de dégoût et d'ennui.
 
	"Pff.......... Quelle corvée ! Si j'avais su, j'aurai laissé ce travail à mon adjoint. Déjà 6 années épluchées et toujours aucune piste, je me demande si cette approche était la bonne."

	"J'ai besoin d'un bon remontant si je veux tenir le coup, je sens que la journée va être longue."

L'inspecteur se lève alors et se dirige vers la machine à café. Il introduit les pièces dans la machine qui lui délivre bientôt un expresso bien serré comme il les aime, puis il se laisse aller à écouter les conversations du commissariat.

	Voix 1 : "Alors tu l'as enfin invité au resto ?"

	Voix 2 : "Oui, c'est dans la poche."

	Voix 1 : "Depuis le temps que tu la courtises,... et après que comptes-tu faire ?"

	Voix 2 : "Je ne sais pas trop, j'avais espéré faire une promenade romantique autour du lac mais avec ce temps !"

	Voix 1 : "Oui, ça ne s'arrange pas, il fait de plus en plus froid."

	Voix 2 : "C'est étrange quand même, j'ai téléphoné à des amis dans la ville voisine et nous sommes les seuls à subir ça, j'ai jamais vu un temps aussi bizarre."

	Voix 1 : "C'est parce que tu as la mémoire courte, mais je me souviens d'avoir vu un temps semblable il y a environ dix ans de cela. C'était en 2004 si ma mémoire est bonne, juste après cette étrange affaire de disparition."

	Voix 2 : "Ha, oui ! Tu veux parler de cette affaire ou on avait accusé le mari d'avoir assassiné sa femme et ensuite d'avoir fait disparaître le corps. Quel était son nom, déjà ?"

Voix 1 : "Ikari Gendo, le commandant de la NERV."

L'inspecteur a maintenant terminé son café, il jette le récipient dans la corbeille puis retourne s'asseoir à son bureau. Ses doigts pianotent nerveusement le clavier de son ordinateur quand il ouvre le dossier des affaires de l'année 2004.
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	"ATTEND NE PART PAS."

	Asuka : "Pourquoi pas ? Nous n'avons rien à nous dire."

	Shinji : "J'ai beaucoup réfléchi et je voudrais reparler de notre discussion de l'autre jour."

	Asuka : (sarcastique) "Pourquoi cela ? Je croyais que ma "compagnie" t'était pénible ! Tu ne veux pas souffrir, alors part, fuit comme tu as l'habitude de le faire, ça m'est égal."

Shinji recula d'un pas comme s'il venait de recevoir un coup. 

  *C'est vrai que la vérité fait mal.*

Mais cette fois-ci il ne reculerait plus, il avait décidé d'aller jusqu'au bout de cette affaire quitte à oser des actes que jamais il n'aurait tenté auparavant.
 
Il se surprit lui-même en disant ces mots :

	Shinji : "C'est toi qui fuis actuellement, la grande Asuka serait-elle une lâche enfin de compte ?"

C'était un coup bas, il le savait bien, mais il connaissait bien Asuka. En réagissant ainsi, en la provoquant, il comptait bien sur son orgueil, sur sa fierté pour la forcer à faire demi-tour. 

C'était risqué cependant. Si jamais elle ne réagissait pas comme il l'escomptait, soit il se retrouvait à l'hôpital, soit il avait de bonne chance de perdre une personne qu'il avait malgré tout fini par considérer comme une amie.

Peut être même les deux à la fois.

Asuka se retourna vivement comme si elle venait d'être arrêtée par une corde invisible.

Dans ses yeux, Shinji vit tour à tour passer plusieurs sentiments.

La souffrance d'abord, (toujours l'effet de la vérité pensa une fois encore Shinji). Puis l'indignation et la rage. Une rage terrible qui le fit trembler un instant, mais celle-ci ne dura pas et fit place à un état de colère contenue.

	Asuka : "VAS-Y, EXPLIQUE-TOI, ET J'TE CONSEILLE D'ÊTRE BREF ET CONVAINCANT !"

  Shinji poussa un soupir de soulagement. La partie était encore loin d'être gagnée mais elle avait au moins le mérite d'avoir commencé.

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Le soleil se couche à présent sur Tokyo-3, et entre les immeubles de la ville les ombres s'allongent démesurément, comme si elles voulaient se venger d'avoir du céder aux assauts de la lumière du jour.

Sur une des collines surplombant la ville, une jeune fille aux cheveux bleus et au teint clair regarde le paysage qu'elle domine.

Si une personne passait alors par là, elle pourrait croire que la jeune fille admire la beauté du paysage et du soleil couchant.

Mais ce n'est pas le cas.

Car aucune..........

Non aucune émotion, ne transparaît dans l'éclat bleu acier de ses yeux.





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